Face à la pandémie du Covid-19 qui frappe le monde, Angélique Kidjo s’unit à l’UNICEF et chante “No Pata Pata”, une reprise du tube planétaire “Pata Pata” de Miriam Makeba. On danse, mais on garde ses distances.
La diva béninoise Angélique Kidjo, ambassadrice de l’Unicef, vient d’enregistrer une version actualisée du tube Pata Pata rendu célèbre par Miriam Makeba.
La toute première version a été enregistrée en 1957 par la chanteuse sud-africaine à Johannesbourg, accompagnée par son groupe d’alors, les Skylarks. Mais c’est la seconde version, que Makeba enregistrera dix ans plus tard aux Etats-Unis, qui gagnera le sommet des charts et un succès international.
Dans les deux cas, elle fait référence à une danse en vogue à Johannesbourg, au cours de laquelle les partenaires jouaient à « touche-touche » (c’est le sens de « Pata Pata » en xhosa). Or précisément, en ces temps de Coronavirus, il n’est plus question de danser le Pata-Pata et de se toucher à qui-mieux-mieux. « No Pata Pata » devient donc un slogan, et aussi le titre de cette reprise de la belle Angélique, qui a adapté les paroles de la chanson pour encourager l’Afrique et le monde à adopter les gestes barrière.
Ce titre repris par Kidjo est aussi un hommage à son amie Miriam Makeba (dont elle avait déjà joliment repris « Malaïka ») et au regretté saxophoniste Manu Dibango (avec lequel elle répétait encore il ya deux mois). “Manu m’a inspirée. Miriam m’a inspirée. Et Pata Pata m’a donné de l’espoir”, explique la chanteuse dans un communiqué.